DER SAMURAI de Till Kleinert

Son auteur définit le film comme une « invitation à la danse », en référence à sa séquence la plus sublime, cette suspension caressée d’une grâce folle en plein chaos qui vient vous hanter dans les moments de recueillement, quel que soit le lieu ou votre tenue. Il est d’usage de reconnaître que les premiers films regorgent de promesses, il est beaucoup plus rare d’y voir aussi rapidement un tel talent dans la mise en scène, le découpage, la direction d’acteurs, sans oublier cette écriture, d’une liberté folle qu’il serait dommage de cloisonner à sa première et immédiate lecture quand le film  invite aussi ostensiblement à multiplier les interprétations.