DU SANG ET DES LARMES de Peter Berg

Loin, très loin de son personnage de pigeon nigaud dans Last Seduction, Peter Berg est désormais un top notch réalisateur hollywoodien, du genre qui se la donnait franchement pas mal jusqu’au désastreux Battleship, indolente adaptation du jeu Touché / Coulé avec des aliens et Rihanna. Il revient plus « humble », avec un « petit film » (à quarante millions, tout de même, on va pas faire bouffer des sandwichs à Mark Wahlberg) tout à la gloire du corps des Navy Seals. D’un scénario passionnant, Berg tire un film pompier, maladroit, d’où émergent occasionnellement de trop rares fulgurances.