LES GARCONS ET GUILLAUME A TABLE de Guillaume Galienne

Bien avant le hold­-up des Césars, il était tout à fait loisible de ne trouver strictement aucun intérêt à ce film qui  ne  traite  aucun  des sujets  qu’il  aborde, si  ce  n’est  pour  en  offrir  une  caricature  parfois  gênante (les scènes odieuses  avec Reda Kateb, en particulier),  ou encore  de se  gratter la tête  avec  perplexité face à l’ego­trip petit bourgeois d’un auteur qui se trouve sans avoir vraiment pris la peine de se chercher. Pendant les Césars, il était extrêmement ardu de ne pas siffler, tel un supporter en furie, l’aveuglement (la mauvaise foi ?) de l’ensemble d’une  Académie  pressée  d’adouber Galienne  en son sein, au détriment d’artistes infiniment plus convaincants. Au lendemain de la remise de prix, il était conseillé de penser à autre chose pour arrêter de s’énerver.