RATTRAPAGE de Tristan Séguéla

Le redoutable réalisateur de 16 ans ou presque baisse encore d’un cran, avec pour excuse cette fois-ci le cadre d’un festival de musique électronique, odieux prétexte au déploiement d’un montage ronge-crâne entrecoupé de césures rythmiques à l’hémistiche de la tolérance narrative – voir la scène quasi finale de l’oral de philo, interminable moment de gêne douloureuse. La comédie française en est néanmoins arrivée à tel un point de non-retour qu’il faut bien reconnaître un semblant de complémentarité plutôt sympatoche entre les quatre comédiens et un taux de racisme de seulement 0,5 sur l’échelle d’A bras ouverts. Ça n’a l’air de rien, mais en 2017, c’est une belle perf.