BUSHWICK de Cary Murnion et Jonathan Milott

Les Fils de l’Homme continue d’accoucher de bâtards illégitimes plus ou moins convaincants, que l’influence se sente dans la mise en scène, la direction artistique, l’usage du plan séquence comme technique immersive dans l’action. Ici, c’est la totale, avec promotion sur la shock value qui surgit partout, tout le temps, dans un exercice de style tenu de manière plutôt impressionnante. Les réalisateurs se doutent que vous allez chercher les raccords invisibles dans leur faux plan unique, et ils en profitent pour vous balader sans retenue, vous maltraiter quand vous pensiez avoir tout vu. Les diables parviennent même à jouer avec habileté du fantasme de plus en plus répandu dans le cinéma bis US d’une nouvelle guerre civile. John Wick 2 et Atomic Blonde vous ont titillé ? Jetez donc un œil à cet outsider.