LOVE & MERCY de Bill Pohlad

Si un second rôle masculin devait définir l’exercice cinématographique 2015 aux Etats-Unis, Paul Giamatti et ses deux compositions de managers félons dans Straight Outta Compton et ce film auraient mon vote de cœur. J’ai adoré le voir en faire des caisses pour cacher sa nature d’authentique fils de pute rongé par le mal, suinter la vénalité à grosses gouttes sous ses perruques d’un blanc flamboyant. Ajoutez à cela un John Cusack rescapé de sa fin de carrière à la Nicolas Cage et un regard ENFIN porté sur le processus de création artistique et non pas sur une énième justification par une enfance malheureuse, et le résultat se hisse gentiment bien au-dessus de la moyenne des biopics.