ANNABELLE 2 : LA CREATION DU MAL de David F. Sandberg

Connaissez-vous Anthony LaPaglia ? Un excellent acteur australien, absolument monstrueux dans le méconnu Lantana, sur qui votre mère avait un petit crush inavouable à chaque diffusion de FBI Portés Disparus. Ces derniers temps, Anthony baby se traînait, nonchalant, dans des trucs comme Revenger de Walter Hill, que vous n’avez toujours pas vu malgré une double recommandation de mauvais aloi sur ce même site. Ici, il cachetonne, tristoune, avant de crever aux deux tiers du film après s’être fait péter tous les doigts par une méchante, méchante poupée. Pardon, spoiler, mais on s’en fout : Anthony se transforme peu à peu en Sad Tonio. Empêchons-le d’aller jusqu’au bout du renoncement, nions ce film, son titre exact, son réalisateur, son principe-même.