STRUCK de Brian Dannelly

Dans le jargon jargonneux, on appelle ça un “Vanity project” : un film gaulé sur l’autocélébration de son acteur principal, histoire de montrer à quel point il est beau, puissant, biiiiiiieeeeeeeeeeen au-dessus de la masse mais quand même super sympa, dans le fond. Là, le produit qu’on nous vend est Chris Colfer, têtard rescapé de Glee qui a poussé le vice jusqu’à écrire le scénario. Carson, le personnage principal, est genre trop intelligent, du coup, il est un peu rejeté à l’école. Mais pas trop. Puis c’est compliqué à la maison, mais bon, ça va. Le ton est gentiment pince-sans-rire, puis à la fin ça vire drame à la Petits Mouchoirs. Struck, c’est du cinéma indépendant américain destiné à tous ceux qui avaient trouvé Juno beaucoup trop borderline.