Aux derniers Oscars, la comédienne Ellen de Generes a parfaitement résumé la situation : « Option 1, 12 Years a Slave remporte l’Oscar du meilleur film, option 2, vous êtes tous racistes ». Sujet écrasant, label de qualité « d’après une histoire vraie » avec les cartons finaux qui en rajoutent encore une couche, le dernier film dispositif de Steve McQueen est de ces productions inattaquables, nécessaires, qui jouent des coudes pour s’imposer sur l’étagère des classiques à voir absolument. Tout au plus pourrait-on regretter, mais pas trop fort, que le réalisateur n’ait pas suffisamment pris le temps de fouiller ses personnages secondaires, tant et si bien que chaque nouvelle apparition à l’écran ne dépasse jamais le stade du comédien venu glaner sa récompense dans un film important. Oh, Paul Giamatti ! Yeah, Benedict Cumberbatch ! Hmmmmmm, Michael Fassbender… Ah, tiens, Brad Pitt.
12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen
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