Par rapport à tous ses camarades du cinéma indépendant US du moment focalisés sur les petits dérèglements bourgeois filmés en lumière naturelle avec des cadres léchés, Alex Ross Perry possède une arme thermonucléaire en sommeil : Elisabeth Moss. Il y a un plan terrible à la moitié du film où l’actrice déprime sur son lit avec un bol de salade en amorce du cadre – plus Sundance, tu fonds dans la lave de tes péchés d’orgueil. Et parce que c’est elle, cette scène putride sur le papier devient fascinante. Il en va ainsi de la seconde partie de ce portrait de dépressif narcissique sur la verge de la psychose.
QUEEN OF EARTH de Alex Perry Ross
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