DALTON TRUMBO de Jay Roach

Tout est propre, immaculé, presque, dans la reconstitution, les dialogues, le déroulé dramatique. Et puis il y a cette scène où le rôle titre pique une petite colère dans son bain le jour de l’anniversaire d’un de ses mômes. Une scène bien gênante, parce que son rôle consiste à équilibrer l’hagiographie d’une part d’ombre ; alors que dans la réalité du film, elle ne fait que souligner le caractère profondément égoïste d’un personnage plus préoccupé par la gloriole hollywoodienne que par un quelconque message.