JEM ET LES HOLOGRAMMES de Jon M. Chu

Ce film ne pourrait pas plus se prostituer s’il essayait. La profanation de sépulture d’un dessin animé oublié des années 1980 conçu dans le seul but de vendre des jouets, mis au goût du jour de toutes les pires façons possible à coups de placements produits, d’erreurs de casting gênantes, et de moments bizarrement élégiaques, sans doute pour tenter de minimiser la froideur conceptuelle de cette adaptation d’une fiche de cibles marketing. En gros, le Transformers de la génération YouTube, basé sur l’illusion qu’il suffit de croire en ses rêves pour devenir le nouveau Justin Bieber, ou même le nouveau David Lafarge Pokémon. Fascinant pour qui aime se mentir histoire de tenir jusqu’au bout d’un accident industriel de deux putain d’heures.