KINGSMAN : SERVICES SECRETS de Matthew Vaughn

Deux scènes géniales suffisent-elles à sauver un film de sa roublardise proéminente ? Presque. Damn, pour être franc, pendant ses deux mois d’exploitation, à chaque fois que le massacre de l’église et le feu d’artifice final se répétaient, je retournais dans la salle jeter un coup d’œil plus que complice. Ceci étant confessé, difficile de ne pas reconnaître, en bonne bibitch pointilleuse, que cette parodie pop des films d’espionnage a une fâcheuse tendance à s’excuser systématiquement de sa radicalité de pure façade, lamentable signe des temps où il faut montrer patte blanche pour daigner poser ne serait-ce qu’un pied hors des sentiers battus.