Bien avant le hold-up des Césars, il était tout à fait loisible de ne trouver strictement aucun intérêt à ce film qui ne traite aucun des sujets qu’il aborde, si ce n’est pour en offrir une caricature parfois gênante (les scènes odieuses avec Reda Kateb, en particulier), ou encore de se gratter la tête avec perplexité face à l’egotrip petit bourgeois d’un auteur qui se trouve sans avoir vraiment pris la peine de se chercher. Pendant les Césars, il était extrêmement ardu de ne pas siffler, tel un supporter en furie, l’aveuglement (la mauvaise foi ?) de l’ensemble d’une Académie pressée d’adouber Galienne en son sein, au détriment d’artistes infiniment plus convaincants. Au lendemain de la remise de prix, il était conseillé de penser à autre chose pour arrêter de s’énerver.
LES GARCONS ET GUILLAUME A TABLE de Guillaume Galienne
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