Adaptation absurde d’un roman de gare passable de Tonino Benaquista, ce film ne contient nulle trace d’une quelconque urgence qui aurait poussé Luc Besson à sortir de sa retraite pourtant annoncée au sortir de la trilogie Arthur et les Minimoys. L’histoire ne tient pas debout, il ne manque plus que des bérets et des baguettes sous le bras pour que la caractérisation de la France profonde soit plus cliché, et le réalisateur se contente d’aligner quelques autocitations pantouflardes en guise de partis pris de mise en scène. En son temps, Besson fit vibrer les foules de son style certes pompier mais tout du moins un minimum personnel ; aujourd’hui, il ne lui reste même plus l’ombre d’une personnalité artistique.
MALAVITA de Luc Besson
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