Tu m’énerves, Paolo, avec tes poses d’esthète ultra compétent, tes blagues pleines de malaise sur le nazisme, tes dialogues précieux déclamés d’un air pénétré. Tout ce que tu fais depuis le monumental Il Divo me saoule d’autant plus que la forme parvient systématiquement à rattraper le fond, à transformer l’inquiétante naïveté en profondeur inattendue, à émouvoir, ça et là, sans parfois savoir bien pourquoi.
YOUTH de Paolo Sorrentino
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