KING COBRA de Justin Kelly

Une dénonciation cinglante des mécanismes d’exploitation à l’œuvre dans le milieu de la pornographie indie, qui pourrait être vaguement efficace si elle ne reprenait avec une gourmandise assez gênante les mêmes travers crapuleux qu’elle entend dénoncer. Tout au plus, retiendra-t-on ce casting absurde avec Christian Slater et James Franco en sugar daddies, Molly Ringwald de passage pour gueuler un coup et Alicia Silverstone, dans le même rôle de mauvaise mère que dans Mise à mort du cerf sacré. Son agent doit penser que c’est une bonne idée.