C’est peu dire que le successeur du somptueux Agora s’est fait attendre chez les fans énamourés du metteur en scène espagnol. Il y avait matière à prolonger sa passion cinématographique pour la déconstruction de mythes. Las, tel Brian de Palma face au Dahlia Noir, Amenabar semble pétrifié par le sujet, incapable de trouver la bonne distance, avant de basculer lors du dernier acte dans un cinéma intellectuellement malhonnête que son Mar Adentro avait déjà suggéré. La plus grosse déception de l’année passée, pourtant riche en déconvenues.
REGRESSION de Alejandro Amenabar
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