Deux jours de tournage maximum pour Steven Seagal, le temps de deux bastons expéditives, d’une leçon de tai chi, d’un reluquage mammaire à la fraîche et de l’exécution sommaire du héros OH PARDON spoiler. Rien de nouveau sous le soleil de notre action star consciente, l’élection de Trump et la main-mise de son copain Vladimir sur le reste du monde ne changent nullement son business plan pantouflard – le mec ne tient même pas ses réseaux sociaux à jour de ses sorties VOD, il n’a rien à prouver, il a gagné, il peut tourner éternellement les deux mêmes films et entretenir son aura d’énorme tocard hypocrite. Plus insolite, la mention « d’après une histoire originale de Tom Sizemore », reliquat ironique de ce fantôme narcotique porté disparu 99% du temps, ressurgissant de temps à autre dans les arcanes de ce qu’il reste de l’exploitation vidéo. Tu ne feras jamais mieux que ta sex-tape, Tommy boy.
THE ASIAN CONNECTION de Daniel Zirilli
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