Je vous l’ai déjà dit dans ces mêmes colonnes de l’intolérance et je continue à l’assumer crânement, les mains sur les hanches, le menton relevé et un air mi-défiant mi-chaudasse dans les yeux, Sono Sion est l’un des metteurs en scène les plus passionnants en activité. Même quand il nous offre une histoire de guerre des gangs déclenchée par un concours de bite, chantée les trois quarts du temps par des rappeurs approximatifs façon Jacques Demy du tierquar nippon, il y a toujours plus de cinéma, de rage de filmer, d’énergie cinétique dévastatrice que dans l’intégralité du catalogue Marvel. Prends ça, Kevin Feige.
TOKYO TRIBE de Sono Sion
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