À la limite, le seul reproche à adresser au premier long de Damien Chazelle serait sa perfection. De la mise en scène au montage, de la direction d’acteurs au mixage de la bande-son, rien ne dépasse, tout s’emboîte. Cette maîtrise totale, ahurissante, pourrait passer pour de la manipulation si elle n’était totalement raccord avec le propos du film, ou si elle ne menait à cette scène finale où toute la répulsion, la souillure, la soif insatiable de l’ego explose dans un seul regard en gros plan. J. K. Simmons, vieux nazi, tu restes le meilleur.
WHIPLASH de Damien Chazelle
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