Il y a quelque chose de profondément obscène dans l’être Steven Seagal au monde, dans l’image de cette baderne trop flemmarde pour bouger, parler au-delà d’un certain volume de chuchotement épuisé ou se renouveler de quelque façon que ce soit. Dans cette chose informe, un peu moins drôle que leur End of a gun censé se passer à Paris, Steven et son homme à tout mal faire Keoni Waxman tentent cette fois-ci de faire passer les vessies de Bucarest pour des lanternes mexicaines, en grande partie grâce à leur stock infini de figurants roumains lâchant des « Pendejo » ou « Ese » d’un air encore moins convaincu que leur accent. Le pire reste encore la vision de Steven Seagal emballant de la donzelle trois fois plus jeune que lui, avec son charisme de loutre hipster tâtant de la chair fraîche tout habillé pour ne pas trop gâter son sex-appeal. Selon toute vraisemblance et cohérence, eu égard à ses accointances politiques rappelées assez peu subtilement dans cet opus minimum, l’industrie internationale du divertissement devrait à présent embrasser Steven comme la seule et unique action star dissidente du nouvel ordre mondial de 2017. Gâtés que nous sommes.
CONTRACT TO KILL de Keoni Waxman
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