Le soldat Nicolas Cage est blessé. Trop de séries Z sécuritaires, trop de machins vaguement fantastiques ou, ici, trop de temps d’écran partagé avec Hayden Christensen, un type dont la carrière présente comme seul intérêt d’avoir anticipé la vague de têtards bellâtres à la Taylor Lautner qui déferle désormais sur nos écrans. Derrière le maquillage et sous les coupes de cheveux expérimentales, la tempête expressionniste s’est tassée. Elle revient parfois, brisant l’amulette de la résignation maudite de quelques halos de folie brute. Un jour, Nicolas Cage reviendra nous montrer la voie, idéalement en massacrant toute l’équipe d’un film de vampire tourné en Roumanie. Pour l’instant, à l’image du grand Chtulhu, la bête en lui dort et attend.
CROISADES de Nick Powell
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