Tel Chtulhu, Nicolas Cage dort et attend. Il flotte désormais dans un entre-deux d’où il peut enfin exprimer ces sursauts de vitalité exacerbée à même de nous inquiéter, de nous interroger sur le devenir de l’humanité, sur son sens. Chaque rôle qui lui est offert sonne comme un sacrifice humain livré à son bon vouloir destructeur en attendant l’espoir, un soir. Ici, le ratage s’avère suffisamment spectaculaire pour distraire, avec son Willem Dafoe survitaminé et des éclairs gore, psychotropes ou les deux.
DOG EAT DOG de Paul Schrader
Posted on