Cette deuxième relecture américaine des destructions de masse du monstre nippon avait pour elle d’assimiler correctement les origines de son sujet, d’être bien réalisée, de faire disparaître Juliette Binoche dans le premier quart d’heure, et, à la limite, d’exploiter les variations de profondeurs de champ de la 3D avec une intelligence que Tsui Hark devait enfoncer quelques mois plus tard avec son sidérant Detective Dee II. Autant de qualités qui dans un monde parfait constitueraient le minimum syndical, et qui à l’heure actuelle, font au moins illusion le temps de la projection.
GODZILLA de Gareth Edwards
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