« Abbott est processus de mort », meilleure réplique de l’an dernier. Quant au reste… Denis Villeneuve n’est ni le génie messianique souvent annoncé, encore moins le tocard absolu symptomatique de l’époque un peu moins dénoncé. Osons la nuance : nous avons affaire à un metteur en scène correct, parfois inspiré, qui avec le bon chef op’ et la bonne ambiance sonore peut démastiquer sévère avant de trahir ses belles promesses par ses envahissants démons pompiers. Premier Contact, son meilleur film depuis Incendies, flirte ainsi assidûment avec le bon goût sur l’étroite ligne du thriller fantastico-linguistique, avant de se réfugier dans les jupes violonesques du mélo limite déplacé. Dude, t’y étais presque ! Tu ne peux pas t’en empêcher, c’est ça ? Prévois au moins un mois de pause entre deux tournages, gros. Tu le mérites, et ça ferait du bien à tout le monde.
PREMIER CONTACT de Denis Villeneuve
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