NIGHTWATCHMEN – LES GARDIENS DE LA NUIT de Emilis Velyvis

Le blockbuster russe, ce vaste champ des pas vraiment possibles, à la fois nouveau riche dans son utilisation intempestive des effets spéciaux numériques, et désespérément pauvre dans ses mises en scène à l’épate, ses scénarios démonstratifs où les règles du jeu s’énoncent doctement à voix haute, entrecoupées de quelques-unes des pires répliques de l’année dans une VF aux petits oignons. « Je n’ai peut-être qu’un seul œil, mais il marche comme un périscope », « Un phacochère reste un phacochère », « Dorénavant tu fais partie des goules les plus cool », c’est un petit festival, trop irrégulier pour vraiment susciter l’attachement à son projet indéfini.