SNOW THERAPY de Ruben Östlund

Ce premier long, qui pourrait s’apparenter à du Haneke dans la forme s’il ne laissait le spectateur incroyablement libre de ses interprétations, décortique non sans sadisme les problèmes mesquins de petits bourgeois écrasés par le déni de leurs manquements. C’est pas le tout d’annoncer la fin du patriarcat comme le fait le cinéma d’auteur mondial depuis une petite dizaine d’années, il serait PEUT-ÊTRE temps de l’évoquer sous l’angle des classes sociales, même en filigrane comme ici.