S’il fallait psychanalyser le cinéma français de 2015, voilà un patient de choix. Thomas Langmann produit le remake d’un film mineur de son père sur une liaison intergénérationnelle, Jean-François Richet tourne le dos, baisse son pantalon et pisse sur ses débuts d’auteur marxiste en réalisant le pire film de beauf de l’année, Lisa Azuelos coscénarise un script effroyablement misogyne à l’issue duquel, en définitive, tout est pardonné. Prochaine étape logique, un remake du Lune Froide de Patrick Bouchitey où la nécrophilie deviendrait enfin matière à LOL.
UN MOMENT D’EGAREMENT de Jean-François Richet
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