GREEN ROOM de Jeremy Saulnier

Non mais dans l’absolu, je suis d’accord. C’est génial, on a gagné, geek power WOU-OUH. Le genre truste les multiplexes et les gros budgets indolents, quelle belle victoire. Mais quid du cinéma de genre du milieu #PascaleFerran ? Il stagne, il souffre, il peine. Quand il accouche enfin d’un rejeton présentable, le monde s’emballe et la caisse de résonance survend une œuvre certes emballante, mais à mille lieux du chef-d’œuvre annoncé depuis la première projection. Pire, sa sortie en salles obscures semble si miraculeuse que le public cible se résigne à en voir une version amputée de plans gore pourtant cruciaux, histoire de ne pas trop attirer l’attention de Promouvoir.