INTERSTELLAR de Christopher Nolan

À la notable exception de LA scène poignante qui aura mindfucké jusqu’aux spectateurs les moins sensibles, lorsque Christopher Nolan tente de baser son ambitieux récit sur des arguments purement émotionnels, il évoque ses robots configurés pour faire de l’humour : ça ressemble à ce que ça veut imiter, mais on sent tout de suite que quelque chose ne va pas. D’où cette sensation de malaise lors du dernier acte, pire résolution possible des enjeux disséminés patiemment dans les deux premières heures. Interstellar est une cathédrale en verre de trois cent kilomètres de haut, avec un organiste dément pour compositeur et des fondations en allumettes.