Hypothèse de travail : Michael Bay est l’équivalent cinématographique de Donald Trump. Derrière la bêtise manifeste et incontestable affleure une pleine et redoutable compréhension de son médium et une envie quasi primale d’en découdre. Michael sait que les changements incessants de format, par exemple, ne seront remarqués et ne gêneront que ses détracteurs les plus maladifs. Bingo : le procédé les rend effectivement fous. Leur vigilance décroît, ils ne voient pas venir le traitement toujours plus insultant des personnages (Optimus Prime en particulier) ou la mise en image effroyable du scénario déjà pas facile-facile d’Akiva « rends l’argent ET l’Oscar » Goldsman, enrobée de plans authentiquement sidérants. A la fin, le hater de Bay (le Bayter ?) est groggy, anesthésié, insensible à la douleur, il n’est plus rien. Michael a gagné. Encore.
TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT de Michael Bay
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