De la manipulation de spectateur en veux-tu ? En voilà. Plein. De la bonne grosse dose de malsain livrée par palettes entières. Quand Craig Zobel ne fait pas monter la pression à coups de champs / contrechamps aussi subtils qu’un éditorialiste du Point qui se caresserait devant nos yeux en chuchotant « tu le sens, mon gros message ? », il charge les seconds rôles de réexpliquer les actions qu’on vient juste de subir. On ne peut pas lui enlever une certaine cohérence : à travers sa mise en scène, Zobel considère les spectateurs comme ses personnages “inspirés de faits réels“ – comme des abrutis qu’on tient à distance pour se sentir mieux.
COMPLIANCE de Craig Zobel
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