Pour la première fois depuis The Drowned, son sketch pour l’anthologie Necronomicon réalisé en 1993 (tout de même), Christophe Gans met sa mise en scène au service du récit et non l’inverse. Et forcément, le ressenti de l’œuvre y trouve son plus grand bénéfice. A un ralenti malheureux près, Gans livre un film à l’esthétique entièrement maîtrisée, aux images fortes d’un souffle épique qu’on n’osait plus lui soupçonner. Mieux : il parvient à faire oublier des défauts pourtant envahissants (les insupportables seconds rôles en particulier) et même à rendre Léa Seydoux attachante.
LA BELLE ET LA BETE de Christophe Gans
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