Dieudonné n’est pas un cinéaste – il est à peine réalisateur. L’autoproduction précaire n’est pas une excuse : chez les grands, le manque de moyens est même un stimulus non négligeable… Faut reconnaître qu’après le dégueulis esthétique et la malhonnêteté intellectuelle de L’Antisémite, l’humoriste franchit un cap. Il y a, dans Métastases, quelques scènes bien découpées, rythmées et parfois même dialoguées. En gros, cinq minutes de film à sauver dans ce qui n’est qu’une version longue, pénible et parfois gênante (la chorégraphie de Thriller dans la salle d’attente : ouch) de l’excellent sketch sur le cancer qui concluait le spectacle Mahmoud.
METASTASES de Dieudonné
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