En fait, Adam Sandler a donné tout ce qu’il avait dans Rien que pour vos cheveux et Funny People. Depuis, il est vidé. En préretraite, à l’affiche de projets tous plus indolents les uns que les autres. Copains pour toujours ? Une simple virée avec tous ses potes acteurs. Le Mytho ? Un décalque, en moins bien, de ses précédentes comédies romantiques. Jack et Julie ? Un sommet de vaudeville pantouflard, qui s’achevait avec la vision d’horreur d’Al Pacino rappant et frétillant du cul dans une publicité pour Dunkin Donuts. Avec Crazy Dad, il franchit un cap. La paresse de son jeu n’était jusqu’ici qu’intolérable ; là, elle donnerait presque envie de le tuer. J’ose : même Vanilla Ice (dans son propre rôle, ah ah) joue mieux. Oh, et toi, Andy Samberg, c’est pour ÇA que t’es parti du Saturday Night Live ? Tu crains.
CRAZY DAD de Sean Anders
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