La hype a en partie raison. Oui, les deux premiers tiers confirment la tendresse lascive que les amateurs d’horreur sont en droit de ressentir pour l’efficacité indéniable de Fede Alvarez. Un remake thuné d’Evil Dead avec des ados ? Un huis clos angoissant de ouf avec un boogeyman aveugle ? Le gars Fede semble capable de tout… sauf de boucler un dernier acte convaincant. La révélation du pot-aux-roses précipite tout droit dans le grotesque le plus achevé jusqu’à contaminer la mise en scène et le jeu des comédiens, pourtant de très bonne tenue avant cette bascule, dramatique dans tous les sens du terme. A trop vouloir laisser le spectateur sous le choc, Alvarez pousse tous les mauvais curseurs dans le rouge et conclut sur une note vaseuse.
DON’T BREATHE de Fede Alvarez
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