Mike Mendez ! Mais si, Mike Mendez, le réalisateur du Couvent et sa scène d’intro prônant le démasticage de nonnes sur fond du sublime You don’t own me de Lesley Gore ! Du pas terrible mais entêtant Serial Killers en 1996, à discret contretemps de la mode du néo-polar ! Mais siiiiiiiiiiiiii, Mike Mendeeeeeez. Reconverti un temps en mercenaire pour SyFy avec Big Ass Spider et Lavantula, le voilà qui monte, l’air de rien, un petit étage vers le haut par l’ascenseur social de l’honneur semi retrouvé avec ce film d’horreur débilou à souhait, où Dolph Lundgren fait montre du même degré de balek-titude que dans King Rising 2 d’Uwe Boll. Il traîne sa carcasse fatiguée lance-filet à la main, essayant désespérément de capturer un démon passant de victime en victime dans des crises de mass murder hystériques et assez drôles avec leurs effets spéciaux outranciers façon Tom Savini bourré. Avec une bonne demi-heure de moins, le film n’aurait duré que 50 minutes mais aurait pu postuler au titre de Z de l’année.
DON’T KILL IT de Mike Mendez
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