Soyons clairs : le film ne se distingue (assez habilement, il faut le concéder) du tout venant dramatique de la fiction française petite bourgeoise que par son parti pris de situer l’action en plein cœur bouillonnant de l’élection de François Hollande, avec ses caméras in situ et ses coups d’éclat sur le vif. Il faut également rendre grâce à la performance intense et pénétrée de Vincent Macaigne, ancien troublefête du ronron théâtral français qui prête désormais son immense talent à un cinéma d’auteur français qui ne le lui rend pas encore suffisamment bien.
LA BATAILLE DE SOLFERINO de Justine Triet
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