S’il se sert du genre comme d’une excuse, Mathieu Amalric ne le regarde jamais de haut. C’est tout à son honneur, et même à son avantage : l’opacité de l’intrigue s’éclaircit au bon vouloir de la mise en scène, pièce maîtresse d’un puzzle déconstruit autour du corps de ses interprètes. À l’opposé esthétique, sensoriel et artistique de Tournée, La Chambre Bleue séduit dans ses petites prises de risque.
LA CHAMBRE BLEUE de Mathieu Amalric
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