Un couple se retrouve en possession d’une théière magique, dont le mode d’emploi est finalement très simple : chaque fois que ses propriétaires se font mal, de l’argent surgit par enchantement. On récapitule, hein : pendant 1h30, des abrutis vont se mettre des pains, s’automutiler ou se balancer des saloperies pour engranger des piles de cash – et, non loin, un mystérieux asiatique rôde pour empêcher la malédiction de s’accomplir (bon, en fait il reste dans sa piaule en attendant que les personnages principaux viennent le chercher). Avec un prétexte aussi absurde, le mieux était encore de foncer droit dans le mur et d’y aller franco : mission à demi-accomplie. The Brass Teapot, sous ses dehors faussement trash, est un film profondément gentil, dont la conclusion gnangnan éradique tout intérêt.
THE BRASS TEAPOT de Ramaa Mosley
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