Un remake anglais et contemporain du film de Nicolas Winding Refn, sur le papier, ça avait tout de la fausse bonne idée. A l’écran, c’est encore pire. Pusher n’était pas un chef-d’œuvre – son intrigue était complètement bateau, mais le film glanait son originalité dans sa nervosité, son urgence cinématographique crasseuse. Luis Prieto, lui, gomme toute aspérité esthétique, met des couleurs pour donner l’illusion de la vie, fait prendre plus de coke à son héros, rajoute enfin du mauvais dubstep et de l’électro chiante sur la bande-son. Voilà pour le côté contemporain. Pour ce qui est de l’intérêt cinématographique, c’est bien simple, le film ne soulève qu’une seule question : pourquoi ?
PUSHER de Luis Prieto
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