S’il fallait illustrer l’adjectif poseur, l’affiche du dernier Jarmusch ferait parfaitement l’affaire. Ses personnages de vampires dandys rockeurs en plein spleen rimbaldien ne voudraient rien tant que titiller une certaine idée de la métaphysique, mais s’enfoncent de séquence en séquence dans une absence de regard inexorablement hautaine et une complaisance petite bourgeoise horripilante. Only Lovers Left Alive pourrait être le film préféré des goth kids de South Park.
ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmusch
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