Impossible de ne pas aimer Comancheria à l’heure où le moindre film de genre à peu près réussi, avec des valeurs ajoutées comme un casting sympa partiellement à contre-emploi et « Nick Cave à la BO PUTAIN », se doit d’être célébré comme le divin enfant du communautarisme néo-nerd et de la critique qui ne voudrait SURTOUT…
Catégorie : Désordre
COLT 45 de Fabrice du Welz
Il y a un vrai bon film caché derrière ce produit remonté comme tel, derrière ces ellipses aveuglantes, ces fulgurances tronquées et ce Joey Starr au moins bourré. Le rêve de voir le director’s cut s’estompe à la seule évocation du nom du producteur a priori responsable.
CHOCOLAT de Roschdy Zem
Ce film a marqué « Césars » de partout, dans le regard vague d’Omar Sy avant flashback, dans sa reconstitution d’époque, dans son sujet douloureux traité avec ce qu’il faut de pudeur, dans les applaudissements récurrents des spectateurs en fin de séance. Tout est carré, rien ne dépasse. Propre.
BENOIT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES de Manuel Pradal
Bien joué, cinéma français. Tu as réussi à faire pire qu’un film appelé Zombie Ass : The Toilet of the Dead. tout en souillant une partie de ton patrimoine culturel que tout le monde avait presque oublié.
BELLE ET SEBASTIEN 2 de Christian Duguay
Il y a vingt ans, Christian Duguay tournait Planète Hurlante, une adaptation de Philip K. Dick angoissante au dernier degré, avec un gosse flippant au point de donner envie de tabasser tous les garçons de dix ans prénommés David, comme ça, juste au cas où. Duguay n’allait pas nécessairement devenir le nouveau Kubrick, mais en…
LA BELLE ET LA BETE de Christophe Gans
Pour la première fois depuis The Drowned, son sketch pour l’anthologie Necronomicon réalisé en 1993 (tout de même), Christophe Gans met sa mise en scène au service du récit et non l’inverse. Et forcément, le ressenti de l’œuvre y trouve son plus grand bénéfice. A un ralenti malheureux près, Gans livre un film à l’esthétique…
ARMY OF ONE de Larry Charles
Les vrais aficionados de Nicolas Cage vivent depuis près de dix ans en état de manque de la démence incontrôlable du Cage-man, devenu petit apothicaire des tréfonds de la VOD la plus anonyme avec, en de trop rares occasions, un remugle de lueur sheitanique au fond des yeux. Du coup, ce retour en trombe frôle…
THE ARENA de Andrey Volgin
Des petits malins sont allés voir un directeur artistique défoncé à la meth qui regarde en boucle une VHS du Doomsday de Neil Marshall, ils lui ont dit tiens, voilà 100 balles, fais-nous un truc ambiance saga Young Adult à la russe, un mix entre Hunger Games, Divergente et Dance Dance Revolution sur du dubstep….
APPRENTI GIGOLO de John Turturro
Humilié à jamais par ses performances dans deux Transformers, John Turturro explore un peu plus l’abîme avec cet objet profondément vaniteux, où il se met en scène en pur beau gosse ténébreux charmeur de ces dames, dans la splendeur nacrée de l’automne new-yorkais, parce que vous voyez, la ville est presque un personnage en fait….
A PERDRE LA RAISON de Joachim Lafosse
A priori moins percutant que son glaçant Elève Libre, le nouveau film de Joachim Lafosse lamine plus subtilement sur la distance, dans un jeu d’empathie piégée autour de ses différents personnages. L’inconfort des situations se dilue dans des ellipses temporelles déstabilisantes, mais imprime chaque nouvelle séquence, en une accumulation pernicieuse d’éclats anti-spectaculaires. Quand le dernier…