NO PAIN NO GAIN de Michael Bay

Le responsable de la trilogie Transformers signe une production modeste sur un trio de crétins bodybuildés, patriotiques et uniquement motivés par l’appât du gain – on tient là sans nul doute la meilleure définition cinématographique du terme « ironie ». Un scénario brillant, aux dialogues qui claquent et un The Rock dans le rôle de sa vie feraient…

UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS de James Marsh

Les découvertes scientifiques de Stephen Hawking n’intéressent PERSONNE. Non. Ce qui motive le spectateur, c’est de savoir à quoi peut bien ressembler la vie sentimentale de ce drôle de mec à la voix chelou apparu dans quelques épisodes de The Big Bang Theory. Là aussi, théorie du grand complot reptilien quant à l’attribution de l’Oscar…

MEGA SHARK VS MECHA SHARK de Emile Edwin Smith

Moins drôle que la VF de Mega Python vs. Gatoroid, plus vain que Sharknado, à peine moins laid que Zombeavers, ce film n’est rien. Si vous voulez voir un authentique nanar truffé de combats pas possibles, préférez Les Hommes d’une Autre Planète, Bach Films en a sorti une magnifique édition DVD il y a 9…

MECHANIC RESURRECTION de Dennis Gansel

Le bébé crush pour le réalisateur des hilarants La Vague et Nous sommes la nuit se confirme avec cette première incartade hollywoodienne, sacrifiant sans aucune espèce de pudeur toute logique sur l’autel d’une efficacité brouillonne, certes, mais tellement attachante dans ses écarts. Confiez-lui un Fast & Furious, bon sang, qu’il en fasse absolument n’importe quoi !

L’INTERVIEW QUI TUE de Seth Rogen et Evan Goldberg

Chaque société a les batailles pour la liberté d’expression qu’elle mérite. La meilleure blague de Seth Rogen aura sûrement été de pousser Barack Obama à défendre un film de fumiste écrit dans les vapeurs de weed, trop long d’une grosse demi-heure, aux sous-entendus homo éparpillés au tractopelle. L’époque confond définitivement potache et subversif.

INTERIOR. LEATHER. BAR de James Franco et Travis Mathews

James Franco, dépositaire versatile de la norme de qualité James Franco, transforme un projet de re-création des sulfureuses scènes coupées du Cruising de William Friedkin en documentaire sur un aspirant comédien prêt à tout pour tourner avec James Franco. Un témoignage presque poignant sur la très haute estime de James Franco pour son propre travail…

INSTINCT DE SURVIE de Jaume Collet-Serra

Dans quelques décennies à peine, la filmographie il est vrai plutôt amusante de Jaume Collet-Serra sera sans doute réévaluée artificiellement par d’adorables Jean-Foutre. Sauf ce film. La minuscule tenue de Blake Lively et sa mouette de compagnie n’y pourront rien, jamais.

THE HUMAN CENTIPEDE 3 de Tom Six

Encore plus débile et dégueulasse que le postulat de base, la surenchère dans laquelle s’épanche Tom Six, escroc poseur bon chic mauvais genre, dans des séquelles qui pourraient servir de miroirs déformants à l’inanité monstrueuse du cinéma d’horreur contemporain si elles n’étaient si nulles, non avenues, et par dessus tout d’une bêtise à donner honte…

HOUSEBOUND de Gerard Johnstone

Bête de festival, cette première œuvre à la réalisation indéniablement maîtrisée peine cependant à survivre à une vision solitaire. Gerard Johnstone dose avec autant d’enthousiasme que de maladresse le mélange d’horreur et de comédie, la seconde étouffant systématiquement la première avec la grâce d’un coup de coude dans les côtes. Lui préférer sans aucune hésitation…