THE EICHMANN SHOW de Paul Andrew Williams

Alors, Paul Andrew Williams, on laisse tomber le film de genre ? On se promène du côté de la respectabilité, du gros sujet en semi huis-clos avec des acteurs qui se la donnent ? On construit du suspense sur des motivations mal définies et du coup un peu chelou lors du climax final ? Je…

WHAT KEEPS YOU ALIVE de Colin Minihan

Moitié du binôme The Vicious Brothers à l’origine des found footage Grave Encounters, Colin Minihan vole désormais en solo. Et ça lui réussit plutôt bien, si l’on en juge l’excellente tenue esthétique de What Keeps you Alive qui, sous ses dehors de slasher classique, réserve son lot de belles surprises sadiques. Hannah Emilly Anderson et…

LORDS OF CHAOS de Jonas Akerlund

Un temps dévolue à Sono Sion, l’adaptation du livre controversé Les Seigneurs du Chaos de Michael Moynihan et Didrik Søderlind échoit finalement à Jonas Åkerlund. Clippeur de talent, réalisateur du film de défonce culte Spun en 2002, ancien batteur du groupe de black métal suédois Bathory, Åkerlund choisit néanmoins de délaisser son passif pour observer…

DALIDA de Lisa Azuelos

Très étrange repompe du cahier des charges esthétique du Cloclo de Florent Emilio-Siri (photographie, mouvements de caméra, montage), qui réussit l’exploit de seulement effleurer la profonde et dévorante tristesse de son sujet. La pudeur, sûrement.

CELL PHONE de Tod Williams

Stephen King écrit trop, personne ne peut le nier, surtout pas lui. Est-ce une raison pour le culpabiliser en torchant des adaptations indignes de ses romans ? Personne n’a de bonnes recettes pour transposer à l’écran (surtout pas lui), mais une chose est sûre, la méthode par soustractions (de budget, d’intrigue, d’acteurs motivés), telle qu’illustrée…

CAROL de Todd Haynes

D’une beauté rare, d’une confection maniaque du moindre détail, le dernier Todd Haynes vient rejoindre ses petits camarades de filmographie en poupées russes. Mode d’emploi : étaler en vitrine, s’imbiber de sa superbe pour tenter d’en atténuer la froideur conceptuelle.

THE CANYONS de Paul Schrader

Triste chose. Paul Schrader ne sait plus filmer, Lindsay Lohan a l’air d’avoir 45 ans, tous les acteurs jouent atrocement mal, et le scénario de Bret Easton Ellis reflète, avec une involontaire cruauté, la pisseuse fan de Fifty Shades of Grey qu’il a fini par devenir. Le temps détruit tout.

BABY PHONE de Olivier Casas

L’enfer absolu de ces personnages abominables coincés dans des quiproquos à n’en plus finir. Pire que la comédie pas drôle, la comédie sinistre.

AVALANCHE DE REQUINS de Scott Wheeler

Tourné avec un dédain manifeste par un type dont le plus haut fait d’arme reste d’avoir torché Transmorphers 2 pour les escrocs de chez The Asylum, interprété par des jean-foutre dont la flemme évidente les rend peut-être encore plus antipathiques que leur personnage, rythmé avec une incompétence qui frôlerait presque le respect, Avalanche de requins…