En grande partie délesté du pesant ego-trip masochiste qui plombait dangereusement On ne devrait pas exister, HPG, le météore éternellement crashé du porno français, rebondit une nouvelle fois là où personne ne l’attendait. Sa nouvelle expérience dans le cinéma traditionnel, guidée par une mise en scène instinctive qui se branle de perdre le fil, enchaîne…
Catégorie : Désordre
UN MOMENT D’EGAREMENT de Jean-François Richet
S’il fallait psychanalyser le cinéma français de 2015, voilà un patient de choix. Thomas Langmann produit le remake d’un film mineur de son père sur une liaison intergénérationnelle, Jean-François Richet tourne le dos, baisse son pantalon et pisse sur ses débuts d’auteur marxiste en réalisant le pire film de beauf de l’année, Lisa Azuelos coscénarise…
MATCH RETOUR de Peter Segal
Pire qu’un énième navet avec Stallone ou De Niro, un navet avec les deux cachetonneurs, shooté par un habitué des « comédies » d’Adam Sandler, dont le seul bon film, Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?, remonte à une vingtaine d’années. Chaque tentative de comédie est plus gênante que la précédente, mais il…
THE MAN FROM NOWHERE de Lee Jeong-beom
Il faut impérativement tenir jusqu’au bout de ce polar coréen a priori guère novateur pour se prendre en pleine tronche son déferlement de violence physique et morale, gorgé de cette hargne lyrique qui, parfois, donnerait presque l’impression que le cinéma de genre sud-coréen peut sortir du creux de sa propre vague.
MALEFIQUE de Robert Stromberg
Et le prix de la direction artistique la plus hideuse de 2014 est attribué à cette chose sûrement terrifiante en 3D. Pour se distraire pendant la projection, se poser la question : en dehors de L’Echange et de Beowulf, Angelina Jolie a-t-elle déjà joué dans un bon film ?
LOVE & MERCY de Bill Pohlad
Si un second rôle masculin devait définir l’exercice cinématographique 2015 aux Etats-Unis, Paul Giamatti et ses deux compositions de managers félons dans Straight Outta Compton et ce film auraient mon vote de cœur. J’ai adoré le voir en faire des caisses pour cacher sa nature d’authentique fils de pute rongé par le mal, suinter la…
LOST RIVER de Ryan Gosling
En pleine James Franco-isation galopante, Ryan Gosling se paie un chef op’ du feu de dieu (all hail Benoît Debie) et un casting à l’avenant pour ne raconter absolument rien. Mais alors, rien du tout. C’en serait presque impressionnant, au bout du compte.
LOLO de Julie Delpy
Il est somme toute assez logique qu’après ce renoncement cinématographique, infernal à regarder quand on pense au reste de sa filmographie, Julie Delpy ait souhaité fusiller ce qui lui restait de carrière avec ses déclarations pré Oscars.
JULIETA de Pedro Almodovar
Cette curieuse impression que le film s’arrête en plein milieu, alors qu’il reste une bonne heure. L’hypothèse du filmus interruptus fonctionne comme compliment en soi, ça peut aussi charrier son lot d’insatisfactions.
JUAN DE LOS MUERTOS de Alejandro Brugues
Tel Tim Burton avec Johnny Depp, O. Russell devrait coucher une bonne fois pour toute avec Jennifer Lawrence au lieu de chercher n’importe quelle raison de tourner avec elle. Il y a beaucoup trop de films de zombies en ce moment. Mais alors, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop, le pire étant qu’il se ressemble tous. Aussi,…