Deux jours de tournage maximum pour Steven Seagal, le temps de deux bastons expéditives, d’une leçon de tai chi, d’un reluquage mammaire à la fraîche et de l’exécution sommaire du héros OH PARDON spoiler. Rien de nouveau sous le soleil de notre action star consciente, l’élection de Trump et la main-mise de son copain Vladimir…
Catégorie : Désordre
ARRETE TON CINEMA de Diane Kurys
Un film avec Sylvie Testud adapté du livre de Sylvie Testud où Sylvie Testud racontait – non sans humour AH AH AH – comment elle avait échoué à réaliser son premier film parce que travailler c’est trop dur, l’enfer c’est les autres et mille autres banalités encore plus atroces quand c’est Sylvie Testud qui les…
AMERIGEDDON de Mike Norris
Du revenge porn de l’administration Obama, quand la réalité de l’élection de Donny boy semblait encore loin, si loin. Le dur, très dur fantasme des «vrais» américains contre les traîtres à la nation qui viennent piquer leurs flingues et par la même occasion, leur liberté. Tourné par le fils de Chuck Norris, avec le présentateur…
AMERICAN NIGHTMARE 3 : ELECTIONS de James DeMonaco
Et le film de genre le plus visionnaire de l’année est donc ce truc assez drôle mais gaulé n’importe comment, dialogué par un enfant de sept ans qui n’a eu accès qu’à un DVD rayé de The Rock pendant sa courte vie de merde. Pars et ne te retourne pas, 2016. Tu ne manqueras à…
AMERICAN NIGHTMARE 2 de James DeMonaco
Le premier film était un cas d’école dans le domaine du foutage de gueule : le high concept expliqué dans les premières minutes avec emphase, pour finalement ne jamais être exploité au profit d’un huis clos petit bras et mal branlé. La suite promettait de sortir d’entre quatre murs et de nous balancer au cœur…
AMERICAN NIGHTMARE de James DeMonaco
Alors c’est l’histoire d’un réalisateur / scénariste qui a une super idée, un « high concept » comme on disait dans les années 80 avant de crever sur ses chiottes d’obésité morbide et d’abus de substances. Imagine : une nuit par an, tous les citoyens d’une Amérique dystopique ont le droit de commettre tous les crimes qu’ils veulent,…
AMERICAN HONEY de Andrea Arnold
La réalisatrice parvient à capturer un air du temps, un air du temps répétitif, creux, interminable parfois mais hey, c’est le propos, en même temps. Mieux, American Honey enseigne une leçon précieuse : une scène sans Shia LaBeouf est une scène perdue.
AMERICAN BLUFF de David O’Russell
Peut-être qu’à force de s’entendre répéter qu’il est le nouveau Martin Scorsese, David O’Russell va enfin se sortir les empreintes digitales du fondement et arrêter de recycler les mêmes recettes éculées – du moins peut-on l’espérer. Que ce film pas désagréable mais franchement anodin se retrouve avec autant de nominations aux Oscars en dit long…
96 HEURES de Frédéric Schoendoerffer
Chaque fois que le polar français lève un genou pour commencer à se redresser, Frédéric Schoendoerffer débarque avec l’un de ses produits frelatés pour lui recoller la gueule contre le bitume. Gérard Lanvin la joue virilité soralienne pour se hisser à la hauteur de Niels Arestrup, dont les dialogues ont été truffés de répliques à…
50 NUANCES DE GREY de Sam Taylor-Johnson
Le plus gros phénomène littéraire de la décennie est donc une fan-fiction inspirée de Twilight, écrite sur son Blackberry par une personne a priori abominable si l’on en juge ses interviews et les échos de production de cette première adaptation cinématographique. Sans vouloir sonner alarmiste, nous vivons donc dans un monde où Twilight est devenu…