JE LE SAVAIS que Hardcore Henry allait FORCEMENT influencer quelque chose, quelque part, à un moment donné. Le bricolage indé en vue subjective peut-il devenir le nouveau found footage ? Possible. Ça permet à des visages aussi agréables que ceux de Bérénice Marlohe et Dan Stevens de ne venir tourner qu’une seule journée et de laisser…
Remake d’un film extrêmement daté Guerre Froide, au premier degré profondément déstabilisant pour cette génération de hipsters de merde, Red Dawn version 2012 partait avec du sérieux plomb dans l’aile. Côté histoire, il suffisait de remplacer les envahisseurs russes et cubains par des Chinois, genre “Amérique paie ta dette“, tu vois. A environ 95% de…
Le redoutable réalisateur de 16 ans ou presque baisse encore d’un cran, avec pour excuse cette fois-ci le cadre d’un festival de musique électronique, odieux prétexte au déploiement d’un montage ronge-crâne entrecoupé de césures rythmiques à l’hémistiche de la tolérance narrative – voir la scène quasi finale de l’oral de philo, interminable moment de gêne…
Il est de ces moments où le premier degré devient suicide. Sans aucune espèce de surprise, ce mélodrame pugiliste écrit par le géniteur de Sons of Anarchy et mis en images par un spécialiste de la putasserie visuelle ne prend jamais. Les muscles de Jack Gyllenhaal distraient trente secondes.
Etrange spectacle que cette dissolution d’un réalisateur aimé dans un pendant plutôt désagréable de la geste comique Boonesque (Boonante ?). Avec un renoncement encore plus accru que Florent Siri dans Pension complète, Cavayé choisit de ne pas servir la soupe au genre abordé et livre du coup une comédie pas vraiment drôle, aux sursauts de style…
Michael Tully a vu Napoleon Dynamite et deux / trois Wes Anderson. Il a bien aimé. Il s’est dit qu’il allait faire pareil, mais sans enjeux, et dans les années 80, parce que ça fait toujours marrer les hipsters quand tu mets des plans au ralenti sur des gens aux looks pas possible avec du…
Une classe de philosophie est confrontée à divers scénarios de fin du monde par un professeur a priori super motivé pour le titre de pire pédagogue de l’année. Titre trompeur : en fait de philosophie, il s’agit surtout d’appliquer des concepts bassement pragmatiques qu’on jurerait sortis des pires manuels de survivalisme. Peu aidé par la contre-performance…
Casting impeccable (Swann Arlaud envoie tout mais le moindre troisième rôle a été sélectionné avec un soin maniaque évident), intentions au top, mise en scène sobre, dernier acte déceptif qui n’aboutit pas nécessairement sur la grande claque annoncée donc je vais me répéter, hein, mais à un moment faut pas lâcher donc ARRÊTEZ DE SURVENDRE…
Se faire avoir comme un bleu par la mention « Inspiré de faits réels » accolée à ce titre. Se retrouver devant 40 minutes de déambulations dans les rues, 20 minutes d’érotisme soft et 10 minutes d’images trop grotesques pour être véritablement inquiétantes. Bien joué, le marketing.
Un démon surnommé Toby a besoin de deux enfants sur deux générations différentes pour s’incarner. Voilà, peu ou prou, l’intrigue assez débile de la saga Paranormal Activity, étalée sur 5 films et 2 spin-offs, soit un peu plus de dix heures, dont 9h30 de pur remplissage. À ce stade, plus aucune pensée émue pour tous…
