Catégorie : Désordre

Trop mignon. Non mais vraiment, trop.

Tout du long de ce polar très étrange, assez dur à suivre du fait de son paradoxe irréconciliable entre un script foutraque et une réalisation atone, la brebis égarée cherche en vain ce qui fit l’incompréhensible sève de Warrior, précédente réalisation de Gavin O’Connor, mélodrame hardcore sur fond de MMA dont aucun énième visionnage de…

Avec application mais sans génie, Kim Seong-hun tricote son fil de péripéties comme une housse de rocking-chair. Amour du travail bien fait, de ne pas dépasser d’une maille. La facture de Tunnel semble à ce point générique que son discours, au final, peut aussi bien s’envisager comme critique balourde du jeu politico-médiatique, comme métaphore alambiquée…

Pas tant le grand retour de Johnny Depp qu’un simple investissement minimum dans un rôle plus intéressant que le sinistre Mortdecai. Pas de quoi se relever la nuit non plus : le registre, sans aucune espèce de surprise, est celui du sous-Scorsese sans ambition et gavé d’erreurs de casting trop grosses pour passer. Benedict Cumberbatch…

L’important n’est pas tant que Dre, Eazy, Cube et d’autres mecs qui apparaissent quand même vachement moins à l’écran aient changé le rap-jeu à jamais et jamais. Non, paroles de producteurs milliardaires, l’important, c’est qui gagnait le plus de pognon, et comment par la suite, ils sont parvenus à gagner encore plus de pognon en…

Et Danny Boyle parvint à rendre l’écriture de Aaron Sorkin encore plus froidement théorique.

Grand prince, Steven Seagal apparaît au moins 5 minutes, en chemise hawaïenne et les cheveux teints, s’il vous plaît. En VF, le héros emploie l’irrésistible expression 80’s « ça biche ? ». Deux atouts indéniables, qui ne suffisent néanmoins pas à sauver cette production au pitch indigne d’une sous-intrigue lambda de Law & Order.

Entre deux scènes de sport extrême, le doute induit par un casting transparent. Quelles sont les motivations des antagonistes de ce remake ? L’argent ? L’altermondialisme ? Le bouddhisme ? La soif d’absolu ? Le sexe ? Le pouvoir ? Le pouvoir du sexe ? Envoyez vos réponses au compte twitter de soutien français à…

Oh my fucking God : le teenager sociopathe d’Eden Lake a grandi pour atterrir, assez logiquement, en prison. Le film carcéral possède sa routine inaltérable que la caméra de Mackenzie tente de brutaliser avant de s’en remettre intégralement au jeu viscéral de Jack O’Connell, dont la partition commune avec l’immense Ben Mendelsohn (le frangin le…

Ce pamphlet anti ascenseur cherche à vous séduire avec son Thierry Lhermitte en contre-emploi bougon refusé par Bacri, il y parviendrait presque au gré de ses interactions jeanfoutresques avec les autres personnages. Puis cette scène de défilé canin psychotrope vient enterrer toute possibilité de le prendre au sérieux.